De l’importance de notre intestin…1ère partie

 

De plus en plus de pathologies chroniques fleurissent dans les consultations que ce soit en médecine classique ou en médecine complémentaire:

 Douleurs poly articulaires survenant de plus en plus tôt

 Douleurs digestives récurrentes : avec augmentation des pathologies d’intolérance : et c’est le cortège des « pseudo allergies » et des colons « irritables » Certains éliminent de leur consommation toutes sortes d’aliments , en étant réduit à une alimentation extrêmement limitée quant au choix : et c est je pense un contre sens : il vaudrait mieux redonner au système digestif sa capacité de bien fonctionner plutôt que d’ essayer d’éliminer en permanence des aliments pour soit disant » protéger » : En hyper sélectionnant sa nourriture on affaiblit encore plus le système.

Quant au colon « irritable » j ‘ai déjà écrit, notamment dans la préface du livre de Me Lagacé : « comment j ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation » que je parlais plutôt d’un colon irritable qu’irrité. Outre le jeu de mot, cela veut bien dire que si on cesse de l’irriter, notre colon sera moins « irritable »

 Infections o.r .l récidivantes et non « en rayables »

 Tout cela nous amène à rappeler l’importance CAPITALE de notre intestin.

La Médecine chinoise nous dit qu’intestin grêle est couplé à cœur et Gros intestin couplé à poumons. Cela veut dire qu’énergiquement, l’intestin grêle ou le colon réagissent avant le coeur et le poumon : ou que l’intestin grêle est le rempart du cœur et le colon le rempart des poumons, sur le plan énergétique :

Si une perturbation s’enkyste et perdure dans intestin grêle ou colon, il y aura à plus ou moins long terme un écho au niveau de cœur et poumons. C’est dire déjà l importance de ces organes digestifs

 Mais nous savons aussi qu’au sein de nos intestins vit une flore extra ordinaire de bactéries qui joue un rôle vital pour l’individu : 10 000 milliards de bactéries colonisent notre tube digestif. Formé durant l’accouchement à partir de la flore fécale et vaginale de la mère, cet ensemble est vital à l’individu :

 En effet on sait depuis longtemps que ces microbes contribuent :

 1/à la transformation des aliments en nutriments et énergie

 2/à la synthèse de vitamines indispensables à l’organisme

 3/ à la maturation du système immunitaire

 Mais on découvre encore d’autres inters -relations intéressantes :

 Notamment des études épidémiologiques chez la souris montrent l’implication de la flore intestinale dans plusieurs pathologies non digestives,

 Dont certaines en lien avec le fonctionnement cérébral : et en naturopathie on tient énormément compte de cet aspect dans l’accompagnement des enfants autistes à qui une alimentation hypotoxique est toujours conseillée ainsi qu’un soin  attentif de la flore intestinale. Rappelons que c’est aussi à ce niveau que vont se fixer les métaux lourds qui ne feront qu’aggraver toutes ces pathologies.

 Ou une corrélation entre risque accru de survenue d’asthme en cas d’administration d’antibiotiques aux premiers âges de la vie : on retrouve la corrélation Gros intestin – poumon de la MTC : si la « barrière » intestinale est fragilisée…c’est le poumon qui va réagir…

Voire même  la peau avec eczéma dés les premiers mois en relation avec prises répétées d’antibiotique : en effet en MTC : on sait que poumon est couplé à gros intestin, mais tient aussi sous sa dépendance : la peau; or l’organisme essaie de protéger au maximum ses organes trésors, dont poumons fait partie…ce qui fait que c’est comme si l organisme essayait de lâcher les toxines par la peau plutôt que par l’arbre respiratoire…et on connait bien en MTC la triade : colon-peau- poumon dans l’élimination de toxines)

 Des chercheurs canadiens sont en train de mettre en évidence quelque chose d’intéressant : l’inter relation de la flore intestinale et du cerveau, voire du comportement… ce qui n ‘a rien d’étonnant quelque part puisque l’on retrouve des neuro transmetteurs identiques entre cerveau et intestin ce qui avait fait dir au Dr Devroode : que l’intestin était le 2ème cerveau émotionnel…

Mais ces études sont remarquables car extrêmement précises et non discutables sur le plan scientifique….on est en train d’ouvrir des champs d’action et de compréhension fabuleux

C’est ainsi que s’exprime le professeur Collins, gastro entérologue de l’université MacMaster d’Hamilton (au Canada) :

 “il est plus difficile, à première vue, «de concevoir que la flore intestinale puisse avoir un impact sur les fonctions cérébrales et le comportement»,

Plusieurs études chez l’animal ont pourtant contribué à renforcer le concept d’un «axe intestin-cerveau”

 Schématiquement, ce réseau bidirectionnel permet au cerveau d’influer sur les activités motrices, sensitives et sécrétoires du tube digestif et à l’intestin d’exercer une action sur les fonctions cérébrales.

 L’équipe du professeur Collins a montré qu’un traitement oral d’une semaine par plusieurs antibiotiques chez la souris adulte induit des perturbations de la composition des populations bactériennes du côlon, un comportement anxieux, ainsi qu’une élévation du taux d’une protéine impliquée dans la croissance et la survie des neurones, le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), dans l’hippocampe et l’amygdale, régions du cerveau respectivement impliquées dans la mémoire et l’apprentissage d’une part, l’humeur et la mémoire d’autre part. L’arrêt de l’antibiotique a permis de restaurer le comportement normal des rongeurs.

 Récemment, cette équipe a conduit une expérience qui exploite le fait que deux souches de souris n’ayant pas le même comportement naturel diffèrent également par la composition de leur flore intestinale.

 Pour Stephen Collins, «les bactéries résidentes intestinales pourraient produire des substances actives sur le cerveau.

 Dans les années à venir, la transcriptomique et la métabolomique, techniques permettant d’analyser le fonctionnement génétique et l’activité métabolique du microbiote intestinal, seront essentielles pour déterminer quelle bactérie produit telle molécule neuroactive, seule ou en coopération avec d’autres communautés microbiennes, et sur quelle cible la bactérie interagit».

 Son équipe vient de montrer que le cerveau peut également avoir un impact sur la flore intestinale.

 L’axe intestin-cerveau est  bien bidirectionnel et ne peut plus être ignore…

 Ces nouveaux résultats permettent de penser que les perturbations de la chimie du cerveau observées chez les patients souffrant de pathologies neuropsychiatriques, comme l’autisme, la dépression et la schizophrénie, peuvent modifier la physiologie du côlon, en l’occurrence le transit intestinal, et impacter la composition de la flore intestinale», estime Stephen Collins.

 Tous ces résultats laissent entrevoir de nouveaux domaines d’applications très prometteurs en santé humaine. Il apparaît que les probiotiques pourraient aider à améliorer la qualité de vie de personnes souffrant de stress ou d’anxiété chronique….

 Il ressort surtout de tous ces travaux, que l’émotionnel prend bien racine dans la matière et vice et versa: on ne parlera plus de psycho somatique , balayant d’un revers de main des symptômes qu’on ne comprenait pas il y a encore quelques années. La nutrition, la psychologie et la gastro entérologie sont en train de découvrir qu’elles sont inter reliées…

 Et ce n’est à mon humble avis qu’ un début!

 Sur un plan plus “philosophique “ il est intéressant de noter le caractère indispensable d’être en paix avec sa matière pour que l’émotionnel, voire le spirituel puisse s’exprimer: N’oublions pas: intestin grêle et Coeur sont liés; Rappelons nous aussi que la MTC , nous parle de nos “2 coeurs” le Coeur “ministre” qui est celui des cardiologues: la pompe…et le Coeur “empereur”: qui est le “pale reflet de l’énergie céleste qui est en nous” autrement dit encore:l’accès au sacré: est à l’intérieur de chaque individu…

Or Coeur est ”protégé”en tant qu’organe YIN par son “bouclier énergétique” YANG qu’est l’intestin grêle.

 Cela veut dire qu’on ne peut atteindre  ce Coeur empereur si on  fait n’importe quoi avec sa matière…son intestin grêle.

Pour moi, l’intestin grêle est aussi le “tri sélectif”de l’organisme: c’est à son niveau que sont tries les nutriments:

1/ c’est bon pour moi: je fais passer à travers la membrane extrêmement complexe de l’intestin grêle les nutriments dans mon sang avec l’aide du foie. 2/ ce n’est pas bon pour mon organisme: j’élimine vers le colon, où ce qui n”est pas utile ou bon pour l’individu sera éliminé dans les selles, en ayant néanmoins réabsorbé l’eau et les sels minéraux du bol alimetaire arrivés jusqu ‘au colon, tant pour leur importance vitale en tant que nutriments que pour une certaine” mémoire” de “l’expérience véhiculée” par ce résidu que l’on élimine: autrement dit : même ce qui doit être éliminé apporte des informations à l’organisme : rien n’est inutile….A méditer…:):)

  Il est donc capital de porter attention à la qualité de notre alimentation, mais aussi à l’impact de certains médicaments comme les antibiotiques, les vaccins et autres produits chimiques utilises en médecine: on est en train , y compris dans les laboratoires de recherche, de s’apercevoir que tout à une incidence sur tout,et que le cour terme qui a prévalu en matière de thérapeutique ces 20 dernières années doit être abandonné pour une réflexion plus juste sur  l’incidence de nos traitements.

Il était temps: selon ma devise: “désespéremment optimiste” …on y est arrivé…

 Sur le plan individuel…avant que de vouloir prendre les meilleurs produits, vitamines, ou autres, avant que de vouloir éliminer tel out tel allergène….il faudra d’abord, faire un bilan de sa flore intestinale avec son naturopathe, son médecin , soi même aussi…

Car vous faire dépenser des sommes astronomiques pr des tests d’allergies alimentaires qui de toute façon reviendront positifs à presque tout ( puisque vous souffrez d’allergies ou de douleurs chroniques) …avant que de dépenser des sommes folles dans des complements alimentaires multiples….

 On commencera par  mettre de l’ordre dans ses intestins

 La semaine prochaine je vous posterai un autre article pour

1/ diagnostiquer où vous en êtes au niveau de votre flore

2/-comment agir

 J’espère que ces longues lignes vous inciteront à être bons avec Vous : Nous sommes bien incarnés et nous ne pouvons faire abstraction de cette matière

Nous vivons avec des milliards de collocataires ; et vouloir éradiquer le germe, le microbe de nos vies: est purement un contre sens, voir suicidaire: la phobie de”zero microbe” plus répandue dans les societés occidentales est un contre sens: plus on sur protége, plus on fragilise…mais je vous en reparlerai la semaine prochaine

 Pour ce soir , je vous laisse sur cette réflexion:

COEUR / INTESTIN GRELE…

POUMONS\GROS INTESTIN

 Cela va plus loin que la simple physiologie, que la simple dynamique énergétique

 Cela nous parle de notre incarnation…et de notre fin: Poumons: 1er cri, dernier souffle. La vie terrestre est alimentée par le souffle: et s’éteint en rendant son dernier souffle…or c’est notre colon , précieux malgré les apparences qui protège cela: la mutation du “pur et de l’impur”….Rien n’est impur, rien n’est pur…

 Car cela nous parle du sacré en nous: nécessité de pactiser avec la matière qui est bonne donc! Afin de recevoir de façon plus fluide les informations de notre “Coeur empereur”. Nécessité de noces acceptées entre corps et âme…au moins le temps d’un soupir: ce que dure une vie terrestre…

 A la semaine prochaine

Christine

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