Réflexions pour cette fin d’été et début d’automne 2020
Vous êtes nombreux à me demander quoi faire pour éviter de tomber malade cet hiver… et sans le nommer, j’entends derrière ces demandes l’inquiétude face à ce nouveau virus qui a sévi si dramatiquement l’hiver et le printemps dernier.
Ne comptez pas sur moi pour vous dire ce que je pense des mesures prises ou non prises. Je déplore simplement que la politique l’emporte sur la médecine, et je ne suis plus sûre depuis longtemps déjà, que la santé des populations soit totalement indépendante des jeux politiques. Mais ceci n’est pas de ma compétence.
Je vous dirai simplement que ce virus inconnu de tous, outre le fait de bouleverser les connaissances acquises jusque-là, est venu mettre en lumière nos failles qu’elles soient personnelles, sociétales, ou autres, mais qu’il est venu aussi, comme toute chose, révéler quelques rares effets positifs pour chacun.
Je pense que cette épidémie nous a obligé à revenir à l’essentiel, à ce qui compte vraiment pour tout un chacun et à changer nos objectifs de vie à tous les niveaux de l’échelle sociale.
L’Automne et l’Hiver vont apporter leur lot de virus habituels, le Covid (Je refuse de féminiser encore ce virus : UN virus, donc ce Virus!) est toujours là.
Nous sommes nombreux à penser qu’il sera moins virulent du fait même de l’immunité collective modérément acquise pendant les mois précédents.
Mais en même temps, personne ne le sait de façon certaine. Entre ce que l’on pense qu’il sera et ce que les évènements seront en réalité, il y a parfois de vrais écarts. Nous l’avons vu avec l’approche thérapeutique essentiellement respiratoire au début de la crise, qui a évolué au fur et à mesure d’une meilleure connaissance de la pathogénie du virus, vers une approche plus vasculaire et systémique.
Donc nous sommes encore en zone floue quant au virus.
Par contre si nous ne savons pas encore tout sur le virus, nous savons comment renforcer notre système immunitaire.
Et c’est cela que nous allons devoir apprendre, et transmettre, car de nouveaux virus, il va y en avoir encore et encore. Peut-être est-ce le temps d’une nouvelle approche de la santé?
Nous voyons les limites des traitements anti-tout et des luttes contre ceci ou cela
Nous voyons la lenteur de leurs mises en place, toujours rattrapés et dépassés par les mutations des dits virus ou bactéries.
Et si ce Covid apportait avec lui l’attention aux approches de soutien de nos systèmes immunitaires de l’intérieur?
Je reste utopique et rêve de véritable complémentarité entre médecines naturelles qui renforceront les individus et médecines allopathiques agissant alors plus efficacement sur les cas compliqués. Plus efficacement, car les patients seraient moins contaminés par toute sorte de chimie. Mettre l’accent sur une prévention, un renforcement du système immunitaire de chacun, pour avoir moins de cas pathologiques que la médecine traditionnelle pourrait alors mieux gérer….???
Quoiqu’il en soit, il est important face à une situation qui présente encore beaucoup d’inconnues, de sortir d’une peur paralysante et stérile qui ne fera qu’aggraver la situation à l’échelle individuelle et sociétale.
Faut-il l’écrire encore et encore : La peur diminue notre résistance face à toute agression, qu’elle soit virale, bactérienne ou autre, bien sûr.
« La peur paralyse ». Il en est de même au niveau de notre système immunitaire : il devient défaillant sous l’emprise de la peur.
L’épigénétique, dans le domaine qui est le sien : la modulation de l’expression de pathologie génétiquement transmise, nous apprend, que l’expression d’une maladie codée génétiquement dans l’individu dépendra de cofacteurs efficaces, agissants en fonction de nos comportements! Autrement dit, la façon dont je vis pourra moduler l’expression ou non d’une pathologie génétique dont je suis porteur. Quel bond dans notre façon de voir les maladies et la façon de nous soigner.
Si cela fonctionne face à ce que l’on croyait comme un déterminisme absolu, à savoir les maladies génétiques, nous pouvons raisonnablement penser que cela fonctionnera aussi face à un élément étranger. Notre système immunitaire sera lui aussi influencé par la façon dont nous vivons.
Car ces cofacteurs sont bien des éléments en lien avec la façon dont nous nous comportons dans la vie :
1/ Notre alimentation et notre hygiène de vie en général ;
2/ Notre capacité à faire du sport ou simplement une marche quotidienne digne de ce nom ;
3/ Notre capacité à contacter la Joie ;
4/ Notre capacité à créer des liens.
Alors oui, je vous entends d’ici, me parler de confinement et d’isolement, mais peut-être nous faut-il être inventifs et ne pas laisser les évènements nous engluer dans un défaitisme mortifère.
Si nous reprenions une à une ces composantes?
1) Notre alimentation et nos règles hygiéno-diététiques.
Je vous rappelle selon la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) quelques grands éléments intéressant quant à notre façon de nous nourrir :
La fin de l’été est effective, le refroidissement a bien eu lieu (du moins au Québec) et nous abordons ainsi la saison de l’automne en MTC
En Automne les poumons sont au centre de l’attention ; Selon la MTC, les correspondances avec les poumons parleront de nostalgie (diminution de la luminosité et chute des feuilles) ; elles nous parleront de notre capacité à prendre soin de notre souffle.
Les aliments qui soutiennent l’énergie du Poumons sont les aliments de saveur piquante; La saveur piquante régule le poumons, elle permet d’évacuer le froid des énergies perverses climatiques. Elle provoque une chaleur qui vous fera transpirer si vous avez pris froid, par exemple.
Attention, la saveur piquante consommée en excès dispersera l’énergie.
Ce qui rappelle la notion d’équilibre fondamentale à retrouver en MTC … et dans la vie en générale.
Les aliments à privilégier en Automne sont :
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Légumes et racines : radis, navets, carottes, poireau, chou rave, céleri, oignon, piment,
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Épices et aromates : aneth, badiane, coriandre, cannelle, gingembre, ail, menthe, muscade, origan, piment de Cayenne, poivre noir
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Fruits : poires, raisins, pommes, châtaignes, noix,
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Céréales : complètes ou semi complètes, millet, riz complet ou semi complet
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Viandes blanches - poissons à chair blanche ou ferme
En cas de coup de froid, vous pouvez boire un grog à base d'épices et de miel (gingembre, cannelle, clou de girofle : Vous avez différentes recettes à la rubrique recette de cuisine sur mon site)
Quels suppléments vitaminiques apporter?
Attention …Ne collectionnez pas les suppléments au gré de vos visites dans les magasins de produits naturels! Ils risqueront de surcharger votre organisme et d’avoir ainsi aucun effet.
a) Commençons par drainer en douceur, foie et reins après les agapes sucrées par exemple de l’été. Prenons une tisane d’ortie, pour les reins par exemple, le matin ou le soir, en alternance avec tisane de romarin (foie) ou un draineur léger que notre naturopathe nous conseillera en fonction de notre état. À faire une dizaine de jours.
Puis...
b )Pensez outre l’alimentation à supplémenter votre organisme en :
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Vitamine C (si possible liposomale pour une meilleure assimilation) : 1 gramme par jour. C’est un puissant anti viral bien connu. Mais sa forme galénique est importante. Il ne s’agit pas d’en prendre des tonnes mais d’en choisir une qui sera bien absorbée. La forme liposomale semble la mieux adaptée, mais voyez avec votre naturopathe.
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N’oubliez pas la prise de Vitamine D qui active notre immunité innée. Nous savons maintenant que cette vitamine ne fait pas que jouer sur notre capital osseux, mais a un impact sur notre immunité : « Comme les besoins diffèrent d’une personne à l’autre, la même dose de vitamine D n’aura pas le même impact sur le niveau sanguin chez l’un ou chez l’autre. D’où l’importance de mesurer régulièrement son taux de vitamine D dans le sang en visant un minimum de 30, voire 40 ng/mL en hiver. Une étude britannique publiée en novembre 2011 et conduite auprès de 6789 personnes nées en 1958 a établi que chaque augmentation de la vitamine D plasmatique de 4 ng/mL était associée à une diminution de 7 % du risque d’infection respiratoire » Berry DJ, Hesketh K, Power C, Hyppönen E. Vitamin D status has a linear association with seasonal infections and lung function in British adults. Br J Nutr. 2011 Nov;106(9):1433-40. Epub 2011 Jun 6. PubMed PMID: 21736791.
La prise de 1000 à 3000 UI de vitamine D par jour en Automne et Hiver permettrait de se situer autour de 35 ng/mL pour la majorité de la population. Avec 2000 à 4000 UI de vitamine D on peut espérer un taux moyen de 25(OH)D de 44 ng/mL.
c) Veiller à un bon fonctionnement de vos intestins.
Le microbiote (la flore intestinale) est le lieu où nous fabriquons 80 % de nos anticorps. Il est donc important de voir avec votre naturopathe si vous avez besoin de probiotiques, si vous avez besoin de réparer votre membrane intestinale ou autre. Toute altération du transit intestinal (constipation, alternance constipation / diarrhée, etc.) devra être prise en compte et traitée.
d) La propolis : Je la préfère sous forme liquide. Elle sera prise en prévention le matin et deux à trois fois par jour dès les premiers symptômes de mal à la gorge, nez qui coule, etc.
e) Enfin “last but not least” Les huiles essentielles
En prévention, l’HE de ravintsara que vous connaissez bien si vous lisez mes rubriques : en diffusion à la maison, mais aussi sur les poignets, à l’intérieur du masque, au raz des narines comme protection au quotidien surtout si l’on a le masque plusieurs heures. On peut aussi en prendre une goutte diluée dans un peu de miel de Manuka (véritable antiviral naturel) deux ou trois fois par jour dès les premiers refroidissements.
Autres huiles essentielles intéressantes, HE d’Eucalyptus radiata plutôt réservée au carrefour ORL : une goutte sur le masque, ou si premiers signes de nez qui coule, se frotter les poignets, la plante des pieds et respirer deux ou trois fois par jour.
Et l’Eucalyptus globulus, utilisé au niveau des bronches et des poumons : début de toux, de bronchite - mêmes utilisations.
Attention, les HE sont déconseillés aux femmes enceintes et aux enfants en bas de 6 ans et aux asthmatiques.
Il existe encore d’autres très bons produits antiviraux, mais je vous ai sélectionné ceux-ci, car je les utilise et les prescris avec bonheur depuis longtemps. Cependant, je vous conseille de faire le point avec votre médecin formé aux médecines naturelles ou votre naturopathe pour personnaliser un peu ce programme de soutien, au besoin.
2e facteur garant de notre santé : Notre capacité à faire du sport ou tout du moins à bouger
En effet, relisez tout ce que différents auteurs ont écrit sur le sujet… et au hasard….
« Va vers toi-même ou l’importance de se remettre en marche » (Ed Fides)
L’exercice musculaire en permettant une meilleure oxygénation du corps renforcera notre système immunitaire. Mais, ce n’est pas tout, la marche par exemple ou l’exercice en nature nous remettent à notre juste place et libèrent le stress accumulé dans le corps.
Or, moins de stress = meilleur système immunitaire.
Il ne s’agit pas d’aller suer sangs et eaux dans une salle de sport ou de battre quelque record que ce soit, mais bien de s’oxygéner, et de mettre le mental sur pause pendant quelques heures. Nous en ressortons vivifiés, plus forts et plus sages. Trouvez l’activité qui vous convient, ET SURTOUT qui vous apporte de la joie.
3) Notre capacité à contacter la Joie
Je vous accorde qu’il s’agit de tout un défi en ce moment, pour certains d’entre nous et pour cela, je vous invite à :
a) Gardez une grande distanciation médiatique
En effet, prendre les nouvelles une fois par jour, voire tous les deux jours, est largement suffisant.
La façon dont les nouvelles sont dorénavant diffusées est absolument toxique et pervers : Il s’agit d’un flot continu de catastrophes ou de prédictions alarmistes basées sur très peu d’éléments tangibles, parfois. Mais il faut « informer » c’est-à-dire, parler, parler, pour supputer, imaginer, prévoir…
Et s’apercevoir que ce que l’on pensait, prévoyait, supputait n’a pas été! Les informations en boucle sont des récurrences d’alarmes qui nous maintiennent dans un état de stress quasi permanent sous prétexte de nous informer. Faisons marcher notre cerveau, notre bon sens, soyons raisonnablement informés certes, mais arrêtons ce flot continu alarmiste. Je sais encore trop de foyers où la chaine d’information est allumée à la journée longue! S’il vous plait écoutez autre chose! Essayer le Silence.
Savoir ce qui se passe dans le monde une fois par jour est largement suffisant
Quant aux réseaux sociaux, ils sont, à mon humble avis, en train d’être le vecteur de guerres d’idées, de violences, absolument à l’inverse du concept initial de leur création. Ces réseaux, destinés à rapprocher les gens au départ, sont en train de devenir le terrain de gué-guères d’idéologies. On y voit beaucoup de violence, de « vérités » retransmises sans aucune analyse sérieuse. Les épidémiologistes de bazar assènent des vérités à tout va, et toutes sortes de prédictions ou d’appels à la révolte vont bon train.
Ils sont le reflet d’un état conflictuel ambiant des plus néfastes. Malheureusement, ils le nourrissent aussi!
Soyons attentifs à ne pas entrer dans ce jeu de polarités exacerbées : ils ont tort, j’ai raison.
Plus la société sera divisée et vivra de telles violences, plus ses membres seront fragilisés….
Personne n’a la réponse juste à la crise sanitaire qui sévit depuis le début 2020 ; Essayons de la traverser de la façon la plus juste et sûrement pas dans la violence. Même si nous ne sommes pas d’accord avec telle ou telle mesure, je ne crois pas que la violence sera la réponse. Le contournement, le dépassement, une autre façon de voir seront plus utile. En un mot, monter son taux vibratoire serait plus utile que l’abaisser en hurlant, manifestant ou en croisant le fer avec tel ou tel représentant de l’ordre public.
b) Donc comment retrouver la Joie?
Après s’être éloignés du bourrage de crâne médiatique, tout simplement en revenant à des valeurs simples. Apprécions le beau et le bon qui se trouve autour de nous.
Retrouvons notre capacité à VOIR la nature, les êtres qui nous entourent : nos enfants, petits-enfants, amis, animaux de compagnie.
Retrouvons notre capacité à écouter la VIE autour de nous : regardons les arbres par exemple, certes, mais écoutons aussi ce qu’il s’en dégage.
Ou écoutons un peu mieux ce que notre animal de compagnie essaie de nous dire depuis longtemps : son amour pour nous!
Cela sous-entend de ralentir nos rythmes, de faire Silence.
c) Et cela nous mène à la gratitude pour la richesse qui nous entoure, car nous sommes entourés de merveilles que nous ne voyions plus.
Ce sera un autre des effets bénéfiques de ce fichu virus , en nous forçant à ralentir, il nous a obligé à un retour à l’essentiel.
Constater que nous avions perdu de vue des valeurs simples et fondamentales à notre équilibre, au profit d’une consommation exagérée et délétère.
Retrouver la joie d’un coucher ou lever de soleil partagé avec ses proches ; Retrouver la joie d’être plus présents auprès de ses enfants ; Retrouver la joie de revoir un bon vieux film en famille. Toutes ces petites choses que le confinement a réveillées chez certains ont fait que plusieurs d’entre vous m’ont dit : « Ce confinement a eu du bon pour moi, J’ai repris un rythme plus lent, et cela m’a fait du bien »
Ce faisant, il devient plus facile de nourrir un sentiment de gratitude qui lui-même est fortifiant
pour le corps autant que pour l’âme : « La gratitude qui guérit » Ed Édito METS
Nous réapprenons à retrouver la Joie dans les petites choses. Cela ressemble à une renaissance.
Vivre plus de communions que de consommations. Il était temps quelque part….
d) Ce faisant nous sommes naturellement appelés à retrouver des temps de méditation, de prières, de contemplation, de « Voyage en pays d’intériorité »
Souvenons-nous que les exercices de cohérence cardiaque qui sont faits pour diminuer l’impact du stress dans notre corps et pour renforcer ainsi notre immunité, découle de l’observation de religieux, en prière, toutes traditions confondues.
La prière, la contemplation et la méditation ont depuis toujours fait du bien au corps autant qu’à l’âme et le XXe siècle a mis à jour le mécanisme physiologique de cela. L’apaisement de l’âme nourrit l’esprit autant que le corps et apporte la paix. Et c’est cette paix qui nous mènera à la vraie JOIE.
Car en priant, en méditant, en contemplant, nous touchons à cette parcelle d’énergie divine qui est en chacun de nous et que nous avons tellement oubliée.
En effet, la joie dont il s’agit, est une joie intérieure que nous avons à recontacter. Car la Joie est bien originelle à l’homme, bien avant « le péché », ou plus exactement l’erreur, d’Ève et d’Adam! C’est la Joie de l’amour infini, dont nous sommes issus.
Apprenons à être des porteurs de JOIE à chaque fois que nous le pouvons, car si l’obscurité est certaine, il ne sert à rien d’en rajouter.
Il est même indécent ou incivique de rajouter nos ruminations pseudo intellectuelles à la grisaille ambiante. Apprenons tous les jours à détecter des éléments de joie. Nous traverserons ainsi mieux les évènements dérangeants qui pourraient survenir.
N’oublions pas la musique qui a un pouvoir guérissant extraordinaire sur nos émotions perturbées. Au lieu d’allumer la télévision, allumons notre chaine HI FI! Bach, Mozart, Mendelssohn, Chopin, Hildegarde de Bingen, de nombreux autres, sont d’excellent thérapeutes qui monteront à coup sûr notre taux vibratoire, et ce faisant nous permettrons d’aller mieux.
Autre élément à rajouter à notre panoplie anti-grisaille : la lampe de luminothérapie. Cela semble un peu trop technique, mais les preuves sont là, la baisse de luminosité nous fait sécréter moins de mélatonine et de sérotonine, qui sont donc responsables de bon nombre de « dépressions saisonnières » (« Sad Syndrôme »). Alors équipons-nous et dès le mois d’octobre/novembre, c’est selon la météo, lorsque la grisaille et le changement d’heure seront effectifs, allumons notre lampe de luminothérapie, 20 minutes tous les matins.
4) Notre capacité à créer des liens, et à se sentir en relation
L’humain est avant tout un être de relations et s’il en est privé il dépérira. Alors, oui soyons vigilants dans cette phobie de l’autre que certains tentent d’instaurer du fait de leurs propres peurs et insécurités. Être prudents ne signifie pas se méfier de tout et de tous et devenir phobique du voisin.
Ne rentrons pas dans cette peur irrationnelle et essayons de garder de véritables liens avec nos proches, nos amis.
De même pour les enfants, si l’école a tendance à les parquer à 2 mètres de distances, les uns des autres, espérons que le bon sens et la voie médicale arriveront à moduler ces mesures que tous les psychologues (et les grands-mères!) réprouvent.
De nombreux parents se regroupent entre petits groupes d’amis pour que les enfants puissent socialiser. Priver l’enfant de l’apprentissage de la socialisation pourrait être extrêmement dommageable pour sa construction et pour son avenir. Donc trouvons d’autres façons de sociabiliser.
Je sais ce que certains s’opposeront : « Nous ne pouvons pas voyager et voir nos proches ou amis lointains ».
Mais au lieu de se lamenter sur ce point, ce qui ne changera strictement rien à la situation et nous affaiblira un peu plus, si nous essayions de trouver des moyens de rester en contact d’une autre façon? Et vous savez très bien que les moyens existent : Skype, Face time, Messenger, What’s app, ainsi qu’une application très ancienne et retrouvée à nouveau : L’écriture!
En effet, tous les moyens instantanés sont extraordinaires pour entrer en contact, mais le plaisir de recevoir une lettre, de la lire, de la relire est un outil qui était oublié et qui pourrait bien redevenir d’actualité.
C’est aussi le temps de passer un coup de fil plus régulièrement à cette personne que l’on sait isolée.
Nous sommes des êtres de relation, mais peut-être que ces dernières années nous avons confondu relation véritable, et fast-food de la relation : le prêt à consommer. Avec tous ces abus de réseaux sociaux, ces « amis » virtuels que nous ne connaissons pas, ces façons de nous envoyer des messages à moitié écrit, pour donner de nos nouvelles, avec ce gâchis de communication est arrivé un temps où il est devenu urgent de revenir à soi-même, en son centre, et où nous ressentons plus que jamais le besoin de vraies relations, de vrais échanges, de vrais câlins.
Et si ce virus, ne nous obligeait-il pas à faire ce fameux virage à 180 degrés pour arriver à l’ère du pleinement humain et quitter ainsi celle de l’humanoïde?
Essayons chacun à notre niveau d’aller dans ce sens, et tel le colibri de faire notre part :
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Alimentation saine et le moins transformé possible
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Prendre des temps de repos suffisant
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Marcher ou s’aérer tous les jours et pratiquer le sport qui nous va bien
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Cultiver la Joie intime
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Rendre grâce et se relier à la partie sacrée de nous même
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Nourrir de vrais liens
Ils seront les bases de notre mieux être, les facteurs qui influenceront positivement notre santé et ce faisant, finiront par changer un tout petit peu notre monde! C’est ce que je nous souhaite!