Docteur Mary Newport vient de publier un livre : Maladie d’Alzheimer, et s’il existait un traitement
Directrice d une unité de soins dans un hôpital américain, elle s est intéressée à la maladie d’Alzheimer dont son mari était atteint.
Elle a découvert que les acides gras à chaines moyennes pourraient stabiliser, voire prévenir la maladie. Et l’huile de noix de coco serait l’huile idéale pour cela.
Le cerveau d’une personne atteinte par la maladie étant résistant ou déficient en insuline, la consommation des acides gras contenus dans cette huile permettrait la formation d’un combustible de substitution au glucose. Cela permettrait de stabiliser la maladie.
Extraits de l’entrevue réalisée par Passeport Santé avec le Dr Newport :
« Le glucose est le principal carburant de nos cellules, y compris celles du cerveau. Pour pénétrer dans ces cellules, il a besoin d’une hormone bien connue : l’insuline. Nous ne comprenons pas tous les mécanismes de la maladie d’Alzheimer, mais une chose est certaine : certaines cellules n’arrivent plus à utiliser l’insuline, de sorte que, sans carburant, elles finissent par s’éteindre. Les connexions entre elles se désintègrent ensuite, un processus qui semble s’amorcer dix ans ou plus avant que les symptômes, tels que la perte de mémoire et des problèmes de bon sens, ne deviennent apparents. Mais notre cerveau et la plupart des autres organes ont la capacité d’utiliser certains carburants alternatifs si le glucose n’est pas disponible. Sans cette capacité, notre espèce serait éteinte à ce jour. En cas de famine par exemple, nous commençons à puiser dans nos réserves de graisse et nous libérons des acides gras, dont certains sont convertis en cétones : ces derniers peuvent traverser la barrière sang-cerveau et fournir un autre carburant à nos cellules cérébrales. Or, l’huile de noix de coco contient des acides gras particuliers qui sont transformés en cétones par l’organisme et qui peuvent servir de combustible de substitution au glucose. »
Je dirais qu’environ 90 % des personnes ont rapporté une amélioration des symptômes ou une stabilisation de la maladie mais il y a des gens pour qui ça n’a absolument pas marché en effet. »
À Noter que the Alzheimer ‘s association est en train de financer une étude de trois ans à propos des acides gras à chaine moyenne, eux-mêmes extraits de l’huile de coco, et de leurs effets sur les personnes atteintes de la maladie.
Le Dr Newport précise bien qu’il s’agit d’un traitement adressé aux symptômes de la maladie : il ne la guérit pas au sens propre du terme. Environ deux tiers des gens qui ont essayé cette méthode ont rapporté des améliorations au niveau de la mémoire et de la cognition, d’autres ont rapporté des améliorations au niveau des réactions sociales, des comportements, de l’humeur ou de la capacité à tenir une conversation. Beaucoup de gens ont aussi rapporté une reprise des activités que les personnes ne pouvaient plus faire depuis un certain moment.
Cela semble ralentir, parfois inverser l’évolution de la maladie.
On ne connaît toujours pas les causes de la maladie d’Alzheimer, personne n’est capable d’expliquer son mécanisme.
« Si les cellules du cerveau sont mortes, aucun traitement ne sera capable de les ressusciter. Mais si vous êtes à risque pour la maladie d’Alzheimer et que vous pouvez retarder de 5 ans ou 10 ans son apparition, vous pourriez peut-être vivre le reste de votre vie sans cette maladie… »
Le Dr Newport recommande de consommer des petites quantités d’huile de coco parce si vous en ingérez en trop grande quantités et trop vite, vous risquez de souffrir d’indigestion, de crampes voire de diarrhées.
« Il faut donc commencer par la consommer à petites doses, de 2 à 5 g par prise, 2 à 3 fois par jour puis augmenter la dose petit à petit tant qu’on la tolère. »
Il est bien sur recommandé de réduire sa consommation d’ autres types de gras et également de réduire les aliments sucrés, pour favoriser l’utilisation des cétones, produits à partir des gras contenus dans l’huile de coco.
Comme en toute chose la modération est de mise. L’huile de noix de coco est certainement à introduire dans nos cuisines, en alternance avec l’huile d’olive qui a des propriétés anti oxydantes majeures en protégeant notre organisme des radicaux libres et donc de l’excès d’acidité : L’huile d’olive protège contre le mauvais cholestérol et les maladies cardiovasculaires ; Fer de lance du régime crétois, qui fait des centenaires et où les maladies cardiovasculaires sont en moins grand nombre qu’ailleurs, elle reste un incontournable
Ainsi la méditerranéenne que je suis vous conseille d’utiliser les deux :
L’ huile d olive pour vos salades et crudités et l’huile de noix de coco dont le point de fumée est de 185 degrés Celsius ou 365 degrés Fahrenheit plus appropriée pour la cuisson à feu moyen-élevé, comme saisir à la poêle des morceaux de viandes, poissons, tofu et légumes.
Bonne santé !
Christine
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