
La réflexion du lundi
Tiré des écrits d’un de mes auteurs contemporains préférés: E E Schmitt
» Le but est d’habiter la condition humaine.
Pour y parvenir, il faut d’abord accepter notre fragilité, nos défaillances, nos tourments, notre perplexité; abandonner l’illusion de savoir ; faire le deuil de la vérité ; reconnaître l’autre comme un frère en questionnement et en ignorance ; cela s’appelle l’humanisme.
Pour s’y maintenir, il faut aussi lutter contre la peur, celle de l’échec, celle de la vie, celle de la mort; cela s’appelle le courage.
Pour y persévérer, il faut exhaler ce qu’il y a de meilleur en l’homme, de beau dans le cosmos, d’admirable parmi la création ; cela s’appelle la hauteur.
Pour s’ y sentir bien, il faut dépasser la tristesse, le désarroi, la haine du provisoire, le besoin de posséder; on doit préférer ouvrir les bras, privilégier l’énergie, célébrer l’existence ; cela s’appelle la joie.
Humanisme, courage, culte de la hauteur, choix de la joie : voilà les quatre propositions de Beethoven. On appelle cela une morale. »
( Quand je pense que Beethoven est mort – Éric-Emmanuel Schmitt)
Un texte qui prend tout son sens aujourd’hui, où il peut sembler parfois qu’individualisme, peurs, nivellement par le bas et cynisme prennent le haut du pavé. Mais cela n est qu’une vision distordue qui nous est proposée. À nous de retrouver cette étincelle de joie et de lumière inscrite dans nos cellules.
Musique, Nature, Lecture, Danse, Silence, nous y conduisent plus surement que toute autre slogan ou propagande.
Merci Mr E E Schmitt de nous le rappeler dans vos livres
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