Au sujet de la maladie d’Alzheimer…

 

Où l’on reparle de la maladie d’Alzheimer sur un plan métabolique:

Mary Newport la première, Thierry Soucard, Le Dr Perlmutter nous rappellent dans leurs livres ces données nouvelles et fort intéressantes:

le Dr Michèle Serrand (maladie d’Alzheiner, et si il y avait un traitement) propose un régime alimentaire qui ralentit la maladie chez certains patients. Ce régime cétogène (très pauvre en glucides) est basé sur une observation : le métabolisme du glucose du cerveau des malades est différent de celui des biens-portants.

Lorsque l’on observe l’activité du cerveau au Pet-scan, on s’aperçoit que chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, le métabolisme du glucose dans le cerveau est anormal: il est ralenti par rapport à celui de personnes non atteintes.

Ce même type d’anomalie se retrouve chez des personnes prédisposées génétiquement à la maladie avant même l’expression clinique de la maladie. On ne sait pas quel est le sens exact de cette observation: cause ou conséquence de la maladie ? Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un lien entre la maladie d’Alzheimer et la difficulté d’utilisation du glucose au niveau cérébral.
À la suite de cette observation, des chercheurs se sont logiquement demandé s’il n’y avait pas un lien entre maladie d’Alzheimer et diabète.

Ce que disent les études

Les études montrent que les personnes atteintes de diabète de type 2 ont 50 % de risque supplémentaire de développer une maladie d’Alzheimer par rapport aux non-diabétiques.
Des études sur des modèles de souris développant un diabète de façon spontanée ont montré le développement de lésions cérébrales du même type que celles de la maladie d’Alzheimer.
En 2005, une chercheuse, Suzanne de la Monte, professeur à l’hôpital de Rhode Island aux États-Unis, a observé que chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, les cellules cérébrales présentent une perte de sensibilité à l’insuline et que celle-ci s’aggrave avec la sévérité de la démence. Les cellules neuronales deviennent en quelque sorte résistantes à l’insuline, ce qui explique qu’elles n’utilisent plus correctement le glucose. Elle émet alors l’hypothèse que la maladie d’Alzheimer serait une forme de diabète du cerveau. La chercheuse parle de diabète de type 3. Depuis, elle a été rejointe par d’autres chercheurs.

Tout ceci indique l’importance de la piste métabolique dans l’émergence de la maladie. La génétique, la neurologie, mais maintenant le métabolisme directement dépendant de notre mode de vie, sont les co facteurs importants du déclenchement et de l’évolution de la maladie.

Les travaux de Marie Newport dont j,ai déjà parlés sur ce site vont aussi dans le même sens.

La bonne nouvelle sous-jacente à cela est que nous avons un moyen d’action possible sur la cause métabolique…par notre alimentation et notre mode de vie.

Si cette maladie est dramatique et tellement déconcertante nous mettant face à beaucoup d’impuissance, ces recherches venant de différents horizons sont au moins porteuses d’espérance.

Désespérément optimiste…

Christine

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